Au cÅ“ur de l’univers du rap se dessine une nouvelle trajectoire, celle de B.G. Dorsey, ancienne étoile montante des Hot Boys. Libre de rapper, quel avenir se dessine pour cet artiste au passé tumultueux ? Une nouvelle ère s’ouvre-t-elle pour cette figure emblématique de la scène musicale ?
Christopher « B.G. » Dorsey, connu pour son rôle au sein des Hot Boys, a été libéré récemment après avoir purgé une peine de plus de 12 ans pour des accusations liées aux armes et à l’obstruction de la justice. À la sortie de la Federal Correctional Institution de Herlong, en Californie, il a été accueilli par Bryan « Birdman » Williams, co-fondateur de Cash Money Records, marquant un moment symbolique pour le rappeur et ses fans.
Un retour sous surveillance #
Le juge de district des États-Unis, Susie Morgan, a décidé que Dorsey pourrait écrire ce qu’il veut dans ses chansons, malgré une demande des procureurs fédéraux pour qu’il s’abstienne de glorifier la violence armée ou l’obstruction à la justice. B.G. devra soumettre ses nouvelles chansons aux agents de probation fédéraux, qui pourraient contester ses paroles si elles violent les conditions de sa libération.
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Un avenir musical prometteur
Dorsey retrouve le monde du rap avec une multitude d’opportunités à saisir. Parmi les offres, on compte une possible apparition au Essence Festival of Culture à la Nouvelle-Orléans, une performance au Lil Weezy Ana Festival de Lil Wayne en novembre, ainsi qu’une série de dates avec le rappeur Juvenile.
Des conditions strictes à respecter
En plus de la supervision de ses paroles, B.G. doit également remplir plusieurs conditions pour sa libération :
- Suivre un traitement contre la drogue
- Effectuer 400 heures de service communautaire
- Obtenir un diplôme d’équivalence de l’école secondaire
- Ne pas s’associer à des criminels condamnés
Le juge Morgan a précisé que B.G. peut travailler avec des personnes condamnées par le passé, mais ne peut pas socialiser avec elles en dehors de ce cadre.
Une décision célébrée par l’artistique
Les avocats de Dorsey ont exprimé leur satisfaction quant à la décision du juge. David Chesnoff, son avocat, a déclaré que B.G. était heureux que la cour ait reconnu qu’il n’avait pas violé les termes de sa supervision et n’avait pas restreint son travail artistique.
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Réflexion autour de la liberté artistique
Dorsey lui-même a comparé ses restrictions à la limitation de la créativité, arguant qu’il s’agit simplement de performance artistique. « C’est comme dire à Robert DeNiro qu’il ne peut plus faire de films de mafia », a-t-il expliqué. En fin de compte, cette décision du tribunal pourrait marquer un nouveau chapitre, non seulement pour la carrière de B.G., mais aussi pour la discussion plus large sur la liberté d’expression artistique.